Publié le 15/04/21 par Eric Roux

René Liberman : " Il faut savoir laisser un héritage "

Fraîchement élu à la tête du de la Commission régionale du sport Paca, le président du Cros Paca explique ce qui va guider les réflexions et les actions de cette nouvelle instance

" Qu’est-ce qui va rester après ? On s’apprête à organiser les Jeux olympiques, la coupe du monde de rugby en 2023. C’est bien d’organiser des événements planétaires, mais il faut savoir laisser un héritage ", rappelle-t-il, alors le Cojo (Comité d’organisation des Jeux olympiques) de Paris-2024 en a fait une de ses priorités absolues.

Déclinaison territoriale de l’Agence nationale du sport, cette commission - 9e du nom alors que toutes les régions de France, DOM/TOM compris, vont en être pourvues - réunit les différents acteurs impliqués dans le champ du sport autour de temps d’échanges, de discussions, puis d’actions.

" L’objectif est de pouvoir organiser, au niveau territorial, la nouvelle gouvernance du sport telle qu’on l’a installée, précise Frédéric Sanaur, directeur général de l’ANS. Après le diagnostic, une stratégie sur cinq ans sera mise en place au plus près des pratiquants en prenant en compte la spécificité des territoires. Nous avons la nécessité d’adapter nos
dispositifs et flécher nos financements pour rééquilibrer certaines inégalités."

"S'adapter aux besoins de la population"

Sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 53 membres - issus du milieu sportif, de la santé, de l’éducation, du monde économique et social ou représentants de l’État et des collectivités territoriales - composent cette commission. "Tout le monde intervient à niveau égal, assureHervé Liberman. Aujourd’hui, le mot sport est souvent utilisé comme un adjectif avec le sport santé, le sport citoyen, le sport laïque… On est très content d’être à la croisée de toutes ces thématiques, mais ce qui nous importe c’est que le sport redevienne capital, incontournable et majeur dans la construction d’une société qui va devenir une nation sportive avec de l’activité physique, pas forcément compétitive mais adapté pour tous . Des études démontrent que l’activité physique, à raison de 2h/semaine, peut repousser la dépendance de 3 à 6 ans. Il faut qu’on arrive à mieux utiliser nos équipements sportifs pour s’adapter aux besoins de la population…On a la chance d’avoir une superbe région. Comment met-on alors en musique cette belle symphonie qu’on pourrait avoir tous ensemble ? "

Lui et toute son équipe s’y attellent déjà.